Bonjour à tous,
Je m’appelle Mathieu. J’ai 26 ans et je suis actuellement entrepreneur dans le monde de l’automobile, plus précisément dans l’achat-revente de véhicules d’occasion.
En parallèle de cela, sans vraiment y être destiné, je suis tombé amoureux de l’aviation. Aujourd’hui, mon objectif est de devenir pilote de ligne. Pourquoi ? Comment ? C’est tout l’objet de ce blog : raconter mon “histoire”, mes craintes, mes problèmes et mes solutions. Partager mon expérience, transmettre — sans prétention — tout ce que j’ai appris dans ce milieu pour apporter ma petite pierre à l’édifice.
L’intérêt de commencer le blog Objectif cockpit sans être encore arrivé en place droite est de tenir un journal de bord de l’avancée de mes différentes actions. Partager ce qui a fonctionné, mettre en lumière ce qui a péché. C’est aussi l’occasion de rencontrer des passionnés ou futurs passionnés. S’entraider… et pourquoi pas réussir tous ensemble ?
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Les débuts :
Depuis tout jeune, j’ai toujours aimé “piloter” tout ce qui était possible. Après le vélo et la trottinette sont venus les premiers appareils motorisés : buggy et karting. Ces premières sensations de pilotage étaient incroyables. Je découvrais une liberté incomparable et j’adorais ça. Suivre une trajectoire, accélérer, freiner, être précis… cela me plaisait.
Ce fut ensuite le tour du permis voiture, du scooter, puis de la moto 125 cc, et un peu plus tard, celui du vrai permis moto. En parallèle, j’ai eu la chance de passer le permis côtier. Beaucoup plus exaltant : tout bon marin sait que surfer entre les vagues sans faire taper la coque de son bateau est un véritable challenge. Sans parler des manœuvres au port : il ne faut pas trembler, et s’amarrer sans faire de vagues… sans quoi vos deux petits frères vous le feront remarquer par une belle moquerie. Bon joueur, je leur rends la pareille.
En parallèle, les avions m’ont toujours intéressé et impressionné. Je me souviens de mes premiers vols long-courriers en 747. C’était l’événement de l’année. Nous partions pour l’été rejoindre une partie de notre famille de l’autre côté de l’Atlantique. Mes frères et moi étions à chaque fois émerveillés. Sûrement turbulents, mais heureux de monter dans ce géant des airs, symbole de nos vacances ensoleillées.
Présentation

Les plus affûtés reconnaîtront le terrain du Raizet, en Grande-Terre, Guadeloupe.
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Les années passent, je grandis et continue d’aimer prendre l’avion. Je suis loin d’être un expert en aéronautique, mais je connais les nuances entre chaque appareil et me plais à les explorer.
Cependant, devenir pilote de ligne n’est, à l’époque, pas une option. Orienté en 1re ES, je poursuis naturellement mon chemin en école de commerce où je m’épanouis. Je termine un Master 2 en finance d’entreprise, puis me spécialise en innovation et en entrepreneuriat dans une seconde école. Études terminées, je co-fonde avec un très bon camarade de classe une SAS spécialisée dans l’achat-revente de véhicules d’occasion. À l’heure actuelle, c’est toujours mon activité principale.
C’est en février 2023 que ma perception des choses change. J’ai la chance de faire un baptême de l’air à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’École. C’est ma première fois dans un cockpit. Je suis tout de suite frappé par la multitude de tâches à effectuer : aviate, navigate, communicate…
Nous sommes sur un PA28, l’air est calme, il fait beau, je suis aux anges. L’instructeur s’amuse à faire des 360 à 45° d’angle… je me régale ! Mais très vite, les 40 minutes sont bientôt terminées, et c’est déjà l’heure de retourner à l’aéroclub.
Il ne m’en faut pas plus : je veux devenir pilote privé ! (Pas encore pilote de ligne… mais ça germe.)
Dans la foulée, je discute avec l’instructeur ainsi qu’avec un copain passé par l’ENAC. Je prends alors conscience qu’un PPL (licence de pilote privé) représente un triple engagement : financier, temporel, et personnel — en termes de motivation.
Mon ami me propose de commencer par l’ULM : c’est moins cher, moins chronophage, mais tout aussi exigeant. J’hésite longuement. Pourtant, une petite voix au fond de moi me souffle : « Lance-toi dans le PPL. On ne sait jamais… peut-être que tu auras envie d’aller plus loin, si un jour tu veux toi aussi devenir pilote de ligne. »
Aujourd’hui, je remercie cette petite voix qui a sûrement changé ma vie…